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The Kiss (Le baiser)

The Kiss (Le baiser)

Artist(s): PelmuSnowbird
Start: February 1, 2021 12:00 am
End: February 1, 2022 12:00 am
Galleries: Online

(French text located below)

PelmuSnowbird

Theo Pelmus  & Kris Snowbird

Soundscape Bret Parenteau

February 2021

February 2021 to February 2022 online video (researchers please contact gallery)

The kiss.  A greeting that should be such a simple gesture becomes so uncertain and even unpleasant.  The video work created is shot in slow motion.  Due to the pandemic familiar to everyone the atmosphere is deserted.  The act of kissing is made difficult and dangerous due to the barrier created by the worn masks. The slow motion of the video is the tragic reminder of the fragility of our being and existence and how a simple act can become almost impossible to perform due to a catastrophic situation.

This video work is a take on the aesthetic of Bill Viola’ s 1995 video work The Greeting. The video work that PelmuSnowbird are creating is shot in slow motion. The setting is downtown Winnipeg sunset and Pine Creek First Nation sunrise. Due to the pandemic familiar to everyone else emotionally and psychologically, the atmosphere is one of a deserted place. It’s the vague reminder of the stillness of the possibility of a dystopian future so well documented and fantasized in the Hollywood movies in the past decade.  The time of the setting is the sunset, when here in Winnipeg, in the flatness of the prairies land, sun set looks like burning the sky and the clouds. The sunrise filmed in Pine Cree, it is a dramatic sky as the skies in the painting of the Germanic renaissance painter Matthias Grünewald, in which the blue and the red and the yellow orange colors are in a beautiful battle of surviving.

In this natural “supernatural”, dystopian setting Kris and I are holding hand in the act if kissing wearing medical makes altered that we have been creating during this pandemic. One of them is covered in porcupine needles and feathers and the other covered completely in needles pointing out. The act of kissing is made difficult due to the barrier   created by the worn masks. The wardrobe that we are wearing is made of satin, light, red blue and yellow and white material that flows easily in the winter wind of Winnipeg. The slow motion of the video is creating a very dramatic never achieved action of a kiss.  This video is a tragic reminder of the fragility of our being and existence and how a simple act can become almost impossible to perform due to a catastrophic situation.

Bio

PelmuSnowbird (Theo Pelmus and) Krisitin Snowbird, come from two different cultures, Romanian and Ojibwe-Cree respectively. For the past 2 years we have been collaborating creating video works and performances that fusion the two cultures using tradition as conceptual umbrella. We both seek to find the roots and the relation with the land that we both have. We are both working in new media and photography and performance art.

————————————————–French text——————————————————

The Kiss (Le baiser)

Artistes : PelmuSnowbird

The Kiss (Le baiser)

Une embrassade qui devrait n’être qu’un geste simple devient incertaine et même dérangeante. L’œuvre vidéo est tournée au ralenti. En raison de la situation pandémique que nous connaissons tous, nous plongeons dans une atmosphère de désertion. L’acte du baiser est rendu difficile et dangereux en raison de la barrière créée par le port des couvre-visages.

La vidéo au ralenti se veut un rappel tragique de la fragilité de l’être et de l’existence et montre qu’un geste simple peut devenir presque impossible dans une situation catastrophique.

 

L’œuvre vidéo propose une interprétation de l’esthétique de l’œuvre vidéo créée par Bill Viola en 1995 et intitulée The Greeting. La création vidéo de PelmuSnowbird est tournée au ralenti.

La scène se déroule au coucher du soleil, au centre-ville de Winnipeg, et à l’aurore, chez la Première Nation Pine Creek. En raison de la situation pandémique que nous connaissons tous sur les plans émotionnels et psychologiques, nous plongeons dans une atmosphère de désertion. L’œuvre rappelle vaguement le marasme lié à la possibilité d’un avenir dystopique si bien documenté et imaginé dans le cinéma hollywoodien de la dernière décennie. La scène se déroule au coucher de soleil, à Winnipeg, sur le territoire plat des prairies. Le soleil couchant semble enflammer le ciel et les nuages. Le lever du soleil filmé à Pine Cree montre un ciel spectaculaire rappelant les toiles du peintre allemand de la Renaissance Matthias Grünewald montrant l’affrontement du bleu, du rouge et de l’orangé dans une lutte pour leur survie.

 

Dans cette scène naturelle dystopique « surnaturelle », Kris et moi nous tenons les mains et nous nous embrassons en portant des masques médicaux que nous avons transformés durant la pandémie. L’un des masques est recouvert de piquants de porc-épic et de plumes et l’autre est complètement recouvert d’aiguilles hérissées. L’acte du baiser est rendu difficile en raison de la barrière créée par le port des couvre-visages. Les vêtements que nous portons sont faits de satin et de tissus légers rouges, bleus, jaunes et blancs flottant dans le vent hivernal de Winnipeg. Le ralenti de la vidéo crée une embrassade non aboutie des plus dramatiques. La vidéo se veut un rappel tragique de la fragilité de l’être et de l’existence et montre qu’un geste simple peut devenir presque impossible dans une situation catastrophique.

 

Biographie

PelmuSnowbird (Theo Pelmus et Kris Snowbird) viennent de deux cultures différentes, Pelmus étant d’origine roumaine et Snowbird étant Ojibwée-Crie. Depuis deux ans, nous collaborons pour créer des œuvres vidéo et des performances qui provoquent la fusion de nos deux cultures en évoquant la tradition dans une démarche conceptuelle. Nous sommes tous les deux à la recherche de nos racines et de notre relation avec la terre. Nous utilisons tous les deux les nouveaux médias, la photographie et la performance artistique.